Vendredi
21 septembre 2018 § 16 Commentaires
Vingt-et-un septembre
Tu ne pourras me dire qu’on brûle encore puisque tu n’en as peut-être jamais eu la sensation. Tu me regardes me démanteler, l’air assommé devant tant de tourments. Tes mains croisées me disent « Je ne sais pas quoi faire, désolé ». Tu serais prêt à tourner le dos en attendant que je m’écrase. Tu récolteras les petits morceaux, un peu plus tard, sans vraiment savoir quoi en faire ni comment les rapiécer. Tes démons te poussent à agir de la sorte et les miens me font chavirer. Je l’ai répété 100 fois, je me sens si seule. Pourtant je t’aime. Comme la toute première fois. Je te chéris comme je l’ai écrit il y a quelques années de ça. Je t’aime exactement de la même façon, inconditionnellement.
Et toi, le sais-tu, ce qu’il pourrait faire, pour t’aider, pour ne pas que tu t’écrases ? Le laisserais-tu faire ?
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Tu as raison, je ne sais pas.
Je crois que j’ai fabrique un palais de fer dans lequel je me suis enfermée et je ne lui aie jamais vraiment donné la clé ..
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Peut-être n’y a-t-il pas de clé à donner sinon des murs à abattre. Que toi seule peux abattre. Je sais que ça peut paraitre cliché de dire ça, mais je suis convaincue que nous sommes les uniques maitres de nos propres verrous.
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C’est tellement vrai mais en même temps tellement apeurant…
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Pour citer quelqu’un qui a beaucoup oeuvré : »I am the master of my fate :
I am the captain of my soul »
Ps : abattre un mur c’est dur et ça fait peur mais c’est fou comme on se sent moins .. cloîtré ensuite.
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On se sent moins cloîtré mais est ce qu’on se sent moins seul ?
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Je sais pour Mandela, j’ai lu son autobiographie. 🙂
Je peux pas te garantir qu’on se sent moins seul, mais peut être qu’on le vis plus naturellement.
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Je crois qu’après avoir été blessées à coup de poignard a l’âme, je me sens en sécurité au centre de cette prison que j’ai érigée de mes propres mains. Le problème c’est que lorsque les autres tentent de m’approcher, lorsque je tente de fabriquer une relation, ça ne fonctionne pas comme ça devrait. Parce que moi je suis dedans et les autres sont dehors.
Tantôt je souhaiterais me sentir moins seule , tantôt j’ai trop peur de passer le pas de la porte. Et si ça recommençait ?
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Une relation c’est un acte de confiance en sachant que tu peux tout risquer. Mais tout gagner aussi. Dans ta cage tu n’as que l’illusion d’être protégée.
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Oui, tu as raison. L’espoir que je porte en ce rêve de liberté et de chaleur n’est que peu réaliste. Le problème c’est je suis paralysée devant la prise de risques. J’ai l’impression que ce risque la est grand. Aimer , c’est finalement vraiment risqué. C’est se devetir devant l’inconnu tout en sachant que l’on peut accueillir des caresses ou des douleurs
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Et le plus dur dans tout ça c’est de laisser rentrer les gens dedans sans savoir ce qu’ils vont faire et en sachant pertinemment que les trois quart du temps ça sera pour nous persécuter encore plus. .
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Carrément… J’ai juste envie de douceur. D’une caresse et d’un regard, la promesse d’une étreinte éternelle. Cette promesse dans laquelle je pourrais lire ‘tu n’auras plus jamais mal’
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Mais cette promesse personne ne peut la faire. Il y a toujours un risque dans l’amour. Le risque de quelque chose de beau aussi. Si nous laissons la porte fermée, les belles personnes ne pourront pas entrer…
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Je suis entièrement d’accord. Je met du temps a ouvrir les yeux et les bras parce que la première personne que j’ai laissé entrer a tout détruit sur son passage..
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Je comprends…il faut du temps. Et être bienveillant avec soi même.
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Oh oui, ce que j’oublie souvent d’être. Merci de me le rappeler et merci mille fois pour ces doux mots qui me font réfléchir, grandir un petit peu à chaque fois.
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